Exposition Terre de Faïences : François Siffre perpétue la tradition
Les artisans comme François Siffre sont rares. Héritier d’un savoir faire familial, il est le seul à perpétuer la faïence du « vieux Montpellier », prospère du XVIIe au XIXe siècle. Son travail s’inscrit dans l’exposition « Montpellier, Terre de faïences » présentée aux musées Fabre à Montpellier et Henri Prades à Lattes.
La faïence et vous, c’est une histoire de passion ?
François Siffre : Plus qu’une passion, c’est une histoire familiale depuis trois générations, ce sont mes racines qui me parlent. Mon grand- père Paul Artus, un grand peintre décorateur qui a reçu sa formation dans les années 40 à la faïencerie Fontcarrade, a ouvert son atelier rue de la Taillade. Puis, Pierre Artus, mon oncle et Henri Siffre, mon père, l’ont rejoint dans les années 60. J’ai fait mon apprentissage à l’âge de 14 ans, avant d’ouvrir à mon tour mon atelier. Depuis 1950, notre famille est la seule à maintenir cette tradition.
François Siffre : Plus qu’une passion, c’est une histoire familiale depuis trois générations, ce sont mes racines qui me parlent. Mon grand- père Paul Artus, un grand peintre décorateur qui a reçu sa formation dans les années 40 à la faïencerie Fontcarrade, a ouvert son atelier rue de la Taillade. Puis, Pierre Artus, mon oncle et Henri Siffre, mon père, l’ont rejoint dans les années 60. J’ai fait mon apprentissage à l’âge de 14 ans, avant d’ouvrir à mon tour mon atelier. Depuis 1950, notre famille est la seule à maintenir cette tradition.
Quelle est votre dernière création ?
François Siffre : J’ai eu la chance d’être autorisé par l’Agglomération à reproduire cinq copies de cinq vases pharmaceutiques de l’hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran, réalisés par les ateliers ollivier au XVIIe siècle. À cette époque, ces pièces d’ornement faisaient la gloire de Montpellier. Elles trônaient dans les vitrines de tous les apothicaires du Midi. Ce travail minutieux de relevé de formes, de couleurs et de décors a duré deux ans. Aujourd’hui, j’en ai réalisé seulement trois.
François Siffre : J’ai eu la chance d’être autorisé par l’Agglomération à reproduire cinq copies de cinq vases pharmaceutiques de l’hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran, réalisés par les ateliers ollivier au XVIIe siècle. À cette époque, ces pièces d’ornement faisaient la gloire de Montpellier. Elles trônaient dans les vitrines de tous les apothicaires du Midi. Ce travail minutieux de relevé de formes, de couleurs et de décors a duré deux ans. Aujourd’hui, j’en ai réalisé seulement trois.
Où peut-on admirer vos œuvres ?
François Siffre : Ces dernières pièces sont exposées au Site archéologique Lattara musée Henri Prades à Lattes dans le cadre de « Montpellier, Terre de faïences» (jusqu’au 16 décembre) qui se tient également au musée Fabre, une exposition qui passionnera tous ceux qui sont attachés au patrimoine local ou amoureux de la céramique. La plupart des créations de mon atelier, des pièces de 15 à 2500 euros, sont en vente à Montpellier, à la boutique Sauramps du musée Fabre et à côté, au Boutik’R, mais aussi à notre échoppe dans le centre historique de Pézenas. Je prépare également des expositions dans des châteaux viticoles de l’agglomération.
François Siffre : Ces dernières pièces sont exposées au Site archéologique Lattara musée Henri Prades à Lattes dans le cadre de « Montpellier, Terre de faïences» (jusqu’au 16 décembre) qui se tient également au musée Fabre, une exposition qui passionnera tous ceux qui sont attachés au patrimoine local ou amoureux de la céramique. La plupart des créations de mon atelier, des pièces de 15 à 2500 euros, sont en vente à Montpellier, à la boutique Sauramps du musée Fabre et à côté, au Boutik’R, mais aussi à notre échoppe dans le centre historique de Pézenas. Je prépare également des expositions dans des châteaux viticoles de l’agglomération.
Comment travaillez-vous ?
François Siffre : Mon éthique est de travailler exactement comme le faisaient les potiers aux XVIIe et XVIIIe siècles, autant pour le façonnage, le tournage, le moulage que l’émaillage. J’utilise trois vieux tours manuels, les assiettes sont faites à la main, les anses des vases montées une à une sans moule, je fabrique mes camaïeux de bleus qui sont très proches de ceux d’origine… Je suis le conservateur de ces techniques du passé. Mes objets ont une histoire.
François Siffre : Mon éthique est de travailler exactement comme le faisaient les potiers aux XVIIe et XVIIIe siècles, autant pour le façonnage, le tournage, le moulage que l’émaillage. J’utilise trois vieux tours manuels, les assiettes sont faites à la main, les anses des vases montées une à une sans moule, je fabrique mes camaïeux de bleus qui sont très proches de ceux d’origine… Je suis le conservateur de ces techniques du passé. Mes objets ont une histoire.