Présentation Atelier Artus Siffre
La Faïence de Montpellier
Les ateliers Artus-Siffre, une tradition séculaire.
Ces institutions possèdent chacune une apothicairerie qui nécessite de nombreux vases contenant la riche pharmacopée du temps, comme la fameuse thériaque qui associe près de 60 ingrédients.
La faïencerie de Montpellier développe des techniques et décors particuliers, perfectionnés par de grandes familles telles que celle de Daniel Ollivier, « maître potier de fayance » (1651). En 1725, son fils Jacques Ollivier reçoit la consécration : la manufacture familiale devient une Manufacture royale qui aura jusqu’à 500 ouvriers.
Parmi la production des Ollivier, les vases de pharmacie sont les plus caractéristiques. A des formes de grande ampleur, d’ornementation très plastique, aux anses torsadées d’influence italienne, les pièces associent un répertoire décoratif propre. De grandes têtes où l’on a cru voir des anges ailés ou des indiens rythment le corps du vase, ponctué de palmettes et de volutes qui encadrent le nom calligraphié de la préparation pharmaceutique.
On comprendra l’importance de Montpellier dans l’histoire de la faïencerie française si l’on songe que les faïenciers montpelliérains ont fondé les centres de Pézenas, Ganges, Béziers, Toulouse, Montauban, Bordeaux, La Rochelle…
Le XIXème siècle, marqué par la grande vogue de la porcelaine, sonne le glas de la faïence montpelliéraine. Cependant, en 1907, la faïencerie de Fontcarrade reprend le flambeau et remet au goût du jour les faïences à l’ancienne.
L’atelier Artus Siffre en images
La renaissance d’un savoir-faire.
Une famille d’artisans d’art : Les Artus – Siffre
En 1947, il fonde son propre atelier où il sera suivi par son fils Pierre puis par son gendre Henri Siffre. L’activité est intense, les expositions et actions de promotion de l’artisanat d’art se succèdent. La presse remarque : « il faut souhaiter en partant de la tradition populaire qu’Artus ait la possibilité matérielle de poursuivre des recherches déjà riches en substantiels résultats » (La Voix de la patrie, 4 juin 1950). Paul Artus participe activement à la vie professionnelle comme Président départemental du Syndicat des Artisans d’Art, et ne compte pas son temps pour perfectionner et faire connaître son art.
Dans une démarche de conservation, lorsque l’établissement de Fontcarrade ferme ses portes en 1950, Paul Artus rachète la totalité des moules, « mères » et pièces historiques des XVIIème et XVIIIème siècles. Les pièces de l’atelier Paul Artus, faïence de Montpellier mais aussi céramique moderne, se retrouvent dans de nombreux lieux et demeures de l’Hérault mais aussi d’Europe et d’Amérique, où ses créations sont encore aujourd’hui recherchées des amateurs éclairés. Comme œuvres marquantes, signalons un Christ en céramique (1953), ou encore le chemin de Croix de Grabels (1952) ainsi que de multiples panneaux décoratifs et objets d’art originaux.
Un savoir-faire transmis de génération en génération
Préserver et restaurer
Il a signé avec l’Agglomération de Montpellier une convention l’autorisant à effectuer des copies de cinq pots d’apothicaires de la fin du XVIe siècle, pièces originales du Musée des arts décoratifs Sabatier d’Espeyran. Aux termes de la convention, l’artisan reconstitue le procédé de fabrication de l’époque, qui a fourni un outil pédagogique pour le musée. De nombreux essais seront nécessaires pour trouver la bonne proportion de violet de manganèse et de cobalt afin d’obtenir le blanc légèrement bleuté de l’émaillage ; chaque pièce aura nécessité environ cent heures de travail.
En 2012, dans le cadre des activités du Musée Archéologique de Lattes, et en collaboration avec le Musée Fabre et le Musée des Arts décoratifs Cabrières Sabatier d’Espeyran, François Siffre fournira les pièces destinées à dresser la table d’un Banquet Renaissance. François Siffre, conforté par l’excellent accueil réservé par les collectionneurs à ses œuvres, ambitionne désormais d’obtenir le statut de copiste officiel des musées nationaux.
Former et transmettre
D’ores et déjà, comme en témoignent les publications de l’archéologue Jean-Louis Vayssettes , il collabore avec la DRAC en vue de la réalisation en mai 2012 d’un four sigillé destiné à servir d’outil pédagogique au Musée de Lattes. Enfin, il souhaite vivement entrer dans une nouvelle phase de sa carrière en formant de jeunes céramistes et faïenciers afin de transmettre son savoir-faire.
Préserver et restaurer
Il a signé avec l’Agglomération de Montpellier une convention l’autorisant à effectuer des copies de cinq pots d’apothicaires de la fin du XVIe siècle, pièces originales du Musée des arts décoratifs Sabatier d’Espeyran. Aux termes de la convention, l’artisan reconstitue le procédé de fabrication de l’époque, qui a fourni un outil pédagogique pour le musée. De nombreux essais seront nécessaires pour trouver la bonne proportion de violet de manganèse et de cobalt afin d’obtenir le blanc légèrement bleuté de l’émaillage ; chaque pièce aura nécessité environ cent heures de travail.
En 2012, dans le cadre des activités du Musée Archéologique de Lattes, et en collaboration avec le Musée Fabre et le Musée des Arts décoratifs Cabrières Sabatier d’Espeyran, François Siffre fournira les pièces destinées à dresser la table d’un Banquet Renaissance. François Siffre, conforté par l’excellent accueil réservé par les collectionneurs à ses œuvres, ambitionne désormais d’obtenir le statut de copiste officiel des musées nationaux.
Former et transmettre
D’ores et déjà, comme en témoignent les publications de l’archéologue Jean-Louis Vayssettes , il collabore avec la DRAC en vue de la réalisation en mai 2012 d’un four sigillé destiné à servir d’outil pédagogique au Musée de Lattes. Enfin, il souhaite vivement entrer dans une nouvelle phase de sa carrière en formant de jeunes céramistes et faïenciers afin de transmettre son savoir-faire.